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Rencontre du président du congrès avec la DPJEJ



Le président du congrès, Roch WAMYTAN, a rencontré le mercredi 26 janvier 2022 une délégation d’agents du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ayant participé à la réalisation d’une étude sur les « Déterminants de la délinquance juvénile – facteurs de vulnérabilité de la jeunesse calédonienne ».

La délégation était composée de Mme Jenna BOUTEILLE, directrice de la DPJEJ, Mr Pierre-Christophe PANTZ responsable de l’Observatoire de la réussite éducative, Mr Guillaume Henri GOYETCHE interprète/traducteur au SCREE et de Mr Florent FRANCHETTE chargé d’études à la DFPC.

L’objectif réside dans la caractérisation de la délinquance juvénile. Elle s’est appuyée sur les chiffres produits par la gendarmerie et la police et a dressé une cartographie de l’ensemble des dispositifs de la jeunesse. Il en résulte la nécessité de procéder à un effort de mutualisation.

En outre, une analyse comparative a été effectuée sur les pays de la région, notamment en Nouvelle-Zélande, dont l’approche du sujet connait un certain succès grâce aux Rangatahi Courts qui se fondent sur une approche culturelle adaptée aux origines ethniques de la population délinquante.

Il faut noter qu’une partie importante de l’étude consiste à déterminer l’acte déviant. Il en ressort principalement quatre facteurs de vulnérabilité(s) développés ci-après.

Premier facteur, l’omniprésence du climat de violence. L’étude identifie principalement une violence familiale et environnementale. Elle révèle un manque d’information concernant les spécificités de ces violences et souligne la nécessité de poursuivre les projets déjà existants tel que le dispositif DO KAMO ;

Deuxième facteur de vulnérabilité : le décrochage scolaire. L’étude révèle qu’il n’y a pas à ce jour de consensus sur le sujet et qu’il est nécessaire de poursuivre des recherches sur les raisons de ce phénomène notamment via l’utilisation de la plateforme PERSEVERANCE ;

Le troisième facteur identifié cible les inégalités sociales. L’étude suggère que les frustrations accumulées mènent à des réponses primaires telle que la violence. L’étude propose une prise en charge globale des frais à l’insertion professionnelle, le renforcement de la contractualisation, mais aussi de procéder à une traçabilité des informations notamment via le logiciel RELIEF tout en tout en poursuivant les projets liés au développement local de l’économie verte pour la jeunesse extra-nouméenne.

Enfin, quatrième facteur : les conduites addictives, dont les effets à long terme entrainent une marginalisation. A ce titre, l’étude propose de solliciter l’expertise de la Mildeca de l’Etat, ainsi qu’une réglementation de certains lieux comme les nakamals où il est constaté une surconsommation de produits addictifs.

Le président du congrès a tenu à rappeler l’importance d’une telle étude pour la jeunesse du pays ainsi que son soutien plein et entier sur le sujet. Il a en outre salué la démarche scientifique des recherches menées par les agents de la Nouvelle-Calédonie ainsi que la transversalité du travail effectué, soulignant ainsi la nécessaire coordination de tous les acteurs du pays dans ce domaine qui demeure plus que jamais d’actualité.

Pour aller plus loin, lire l’étude via le lien suivant : https://drive.google.com/file/d/11FoGCoOWITmhXguR_Ky8ddBXYZadfJt0/view






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