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Rencontre avec le Syndicat des industries de la mine



A l’heure où la situation du secteur du nickel calédonien exige des perspectives de reprise, la Présidente du Congrès, Veylma FALAEO, a rencontré les représentants du Syndicat des industries de la mine (SIM) mercredi 5 mars 2025.

Fiscalité, accessibilité des sites, concurrence sur le marché mondial, coût élevé de l’énergie… Toutes les problématiques et toutes les pistes d’accompagnement public ont été abordées avec un objectif : sauver la filière et préserver les emplois pour éviter l’effondrement économique et social du pays.

La voix de tous les opérateurs calédoniens

Le SIM est l’organisation formée par les mineurs et les métallurgistes de la Nouvelle-Calédonie pour défendre les intérêts de la filière. Il regroupe toutes les sociétés calédoniennes du secteur : NMC, SMT, KNS, Société minière Georges-Montagnat, Gemini, SLN, SMSP, PRNC et MKM.

Leurs intérêts sont multiples et transverses puisqu’ils traitent des aspects professionnels, sociaux, économiques et environnementaux de l’exploitation du nickel. Autant de sujets complexes et incontournables.

Une situation d’urgence

Le point a été fait sur la situation globale de la filière, puis de manière plus détaillée pour chaque opérateur, mineur et industriel. Et il y a urgence. Entre 2023 et 2024, la production a été divisée par deux, avec 50,6 % de tonnes de nickel extraites des mines et 48,6 % de tonnes de nickel métallurgiques produites en 2024 par rapport à l’année précédente.

Plusieurs sites miniers ont été endommagés et mis à l’arrêt, et la situation n’est pas encore rétablie partout. Sans compter la situation des sites industriels : deux de nos trois usines, celle du nord et celle du sud, cherchent un repreneur tandis que l’une d’elle est à l’arrêt, mise en veille en mode froid.

Un accompagnement indispensable

Pour la Présidente du congrès, le constat est sans appel : « Il faut aujourd’hui réussir à faire repartir l’activité minière et industrielle, accompagner les acteurs de la filière pour améliorer leurs performances, leur compétitivité au niveau mondial et leur rentabilité. Et faire en sorte que les retombées fiscales bénéficient aussi aux communes et aux populations proches des sites miniers, pour notamment améliorer l’acceptabilité de l’activité minière et de ses conséquences dans son environnement. »

Suite à cet échange approfondi, Veylma FALAEO se concertera rapidement avec le Président du Gouvernement, notamment en charge de la stratégie minière, pour trouver les voies et moyens de venir en soutien de la filière. « Dans le cadre de la relance économique, il est crucial de soutenir les acteurs de cette filière essentielle qui fait tourner l’économie du pays, parce qu’elle fait vivre des familles, des communes et des bassins entiers de la Nouvelle-Calédonie grâce aux emplois indirects et induits qu’elle génère et qui cascadent autour des mines et des usines », insiste Veylma FALAEO.

 

En savoir plus

Le nickel, première filière économique du pays

Ici, le nickel c’est la vie. Comme le cobalt, il est extrait de notre sous-sol pour être transformé en produit indispensable à la confection d’acier de qualité qui se retrouve dans les ustensiles de la vie courante, les smartphones et le matériel de haute technologie. Son usage est quotidien et mondial, il est incontournable. La Nouvelle-Calédonie représentant 5 % des réserves mondiales, son extraction et sa transformation représentent 22% de notre Produit Intérieur Brut (PIB), 20 % de nos emplois dans le privé avec 6 000 emplois directs et une masse salariale de 48 milliards de francs par an.






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